La circulaire n°2013-142 promeut « la coopération entre les parents et l'école, particulièrement avec les parents les plus éloignés de l'institution scolaire ». Elle stipule en outre que « l'approfondissement du dialogue avec les équipes éducatives, [...] contribue également à la qualité du climat scolaire et à la promotion de la coéducation ». À travers ce mémoire je souhaite éclairer la façon dont le DACS et l'équipe d'enseignants spécialisés qu'il pilote peuvent imaginer de nouvelles façons d'appréhender les relations entre la famille et l'école pour mettre en oeuvre une co-éducation au bénéfice des élèves et de leurs apprentissages. Cette étude menée dans trois collèges avec SEGPA cherche à répondre à trois questions : quels freins et leviers y-a-t-il à la mise en oeuvre de la coéducation ? Quand la coéducation se met en oeuvre, la participation des parents a-t-elle un effet sur l'engagement de l'élève dans ses apprentissages ? Enfin, dans une perspective professionnelle, comment le DACS peut faciliter la démarche de coéducation ? L'enquête permet de valider globalement les hypothèses émises, mais laisse aussi apparaître que la nécessité de la coéducation n'est pas partagée de façon univoque par l'ensemble des acteurs. S'il apparaît que le DACS soit identifié par les enseignants et les parents comme l'artisan du lien école-familles, pour parvenir à repenser et faire évoluer les relations il aura a être pro-actif tant dans la communication que dans les initiatives proposées, auprès des collègues comme des familles. À lui d'être convaincant pour convaincre chacun qu'il a un rôle à jouer et une place à tenir dans la coéducation, qu'il soit élève, parent ou enseignant. [Texte intégral joint, accès restreint à l'INSEI]