Le Conseil Economique et Social de l'Organisation des Nations Unies (ONU) définit la justice restaurative comme « tout processus dans lequel la victime et le délinquant et, lorsqu'il y a lieu, toute autre personne ou tout autre membre de la communauté subissant les conséquences d'une infraction participent ensemble activement à la résolution des problèmes découlant de cette infraction, généralement avec l'aide d'un facilitateur ». Ce modèle de justice alternatif requiert les consentements de l'auteur de l'infraction et de la victime. Il mobilise également la communauté proche et nécessite la présence d'un tiers afin de permettre aux acteurs de trouver une solution au conflit créé suite à l'infraction. La justice restaurative se manifeste, au sein de la justice des mineurs, à travers la mesure de réparation. [Résumé d'éditeur]