Dans le cadre d'une recherche clinique d'orientation psychanalytique en sciences de l'éducation, a été mis en place un dispositif de groupe de parole avec des adolescent-e-s en situation de handicap en lien avec le diagnostic de trisomie 21. Cette modalité de rencontre n'est que très peu privilégiée dans la recherche en sciences de l'éducation pour recueillir la parole de ce public. Cet article présente le dispositif qui a été proposé à sept jeunes filles et jeunes hommes âgés de quinze à dix-huit ans. En prenant appui sur l'analyse du discours de Clémentine (18 ans), il s'agit de montrer comment un travail d'énonciation et de subjectivation a été possible grâce à la situation groupale et au cadre qui a été élaboré. [Résumé d'auteur]