ANAE/ Approche neuropsychologique des apprentissages chez l'enfant
Volume (article):
27
N° du périodique:
138
Date du numéro (article):
01/11/2015
Identifiant supplémentaire (article):
t. V
Source:
Vol. 27 N° 138 / 01-11-2015
Auteur(s):
LEYBAERT, Jacqueline. Dir./COLIN, Céline. Dir.
ISBN / ISSN:
ISSN 0999-792-X
Année de publication:
2015
Date de publication:
01/01/2015
Résumé:
Ce volume veut refléter les questions, les recherches, les pistes soulevées tant par les professionnels que par les chercheurs d'aujourd'hui. Une partie de ce volume est issue de la collaboration étroite entre les professionnels du Centre Comprendre et Parler (CCP, Bruxelles) et du Centre de Recherches Cognition et Neurosciences de l'Université libre de Bruxelles (CRCN-ULB). [...]. Au total, dix textes sont présentés au lecteur. La première contribution, de la Dr. Chantal Ligny (CCP) et ses collaborateurs, brosse un tableau du recours à l'implant cochléaire pédiatrique, et défend, avec l'appui d'observations cliniques, les apports de l'implant bilatéral. Dans le texte suivant, signé par Aurore Berland et ses collaborateurs (Université de Toulouse), les relations entre les habiletés de communication pré-linguistiques et les premières acquisitions linguistiques chez 7 enfants sourds munis précocement d'un implant sont établies avec une grande précision. Catherine Hage (CCP & CRCN-ULB) développe ensuite la notion originale de portage linguistique : le développement de l'enfant dépend non seulement de la précocité de l'implant et des méthodes de communication, mais aussi de la capacité des parents à se mettre en lien avec, et à rester disponibles à leur enfant. Stéphanie Colin et ses collaborateurs (Université Lumière Lyon 2) rapportent les résultats d'une étude expérimentale du développement de la lecture et de l'écriture. [...]. Elodie Croiseaux et Cathy Van Vlierberghe (CCP) se sont penchées sur la question de l'évaluation du langage des enfants sourds implantés : il s'agit de "sur-mesure" plutôt que de "prêt-à-porter", défendent-elles. Doriane de Pret et ses collaborateurs, psychologues au CCP, partagent les représentations de leurs expériences professionnelles d'accueil et de prise en charge de la personne sourde, depuis la néo-natalité jusqu'à l'entrée dans l'âge adulte [...]. Les quatre dernières contributions revisitent des thèmes classiques de la psycholinguistique. Vanessa Schmets et Brigitte Charlier (CRCN-ULB) revisitent le concept de mémoire visuo-spatiale chez les personnes sourdes exposées à la langue des signes : quelles sont les similitudes et les différences par rapport à la mémoire phonologique à court terme chez les entendants ? Béatrice Bourdin (Université Jules Verne, Amiens), quant à elle, développe un modèle théorique des déficits morphosyntaxiques basés sur la notion de limitation de capacités. Marie-Thérèse Lenormand et ses collaborateurs font état, 10 ans post implantation, des acquisitions et déficits au niveau de la morphosyntaxe des enfants sourds en langue française. Pour terminer, Cécile Colin et ses collaborateurs illustrent la notion de traitement amodal du langage en montrant que sourds signants et entendants, malgré des différences de performance dans une tâche de jugement explicite de la rime à partir de mots écrits, présentent des composantes électrophysiologiques très similaires. [Résumé d'éditeur]