L'expression, qu'elle soit corporelle ou orale nécessite chez le sujet, l'acceptation d'une désorganisation passagère de l'intériorité corporelle. A partir de la clinique d'enfants diagnostiqués "dys", il est proposé de considérer la difficulté de ces enfants à adresser un acte ou une parole signifiante comme l'expression d'une incapacité à supporter cette désorganisation interne. Dans cette clinique, il semble que tout soit mobilisé pour préserver à l'identique le peu de ce qui a pu être intériorisé, au risque de faire échouer tout processus thérapeutique. La tâche du psychomotricien sera alors de trouver le juste équilibre entre, favoriser la "désorganisation passagère", tout en rassurant le sujet sur la permanence de son image du corps.