La rééducation des bébés et de très jeunes enfants pose de nombreuses questions, la première étant généralement : comment « profiter » au mieux de leurs immenses capacités en matière de plasticité cérébrale ? Mais il faut aussi s'interroger sur les opportunités qui leur sont laissées pour favoriser au mieux initiatives et curiosité naturelle, voire les compensations spontanées à leur déficit. À quel moment et comment introduire aides et palliatifs ? Enfin, comment penser un projet de soins alors que l'on ignore souvent encore tout des éventuelles séquelles et du pronostic ? Une réflexion issue de la pratique auprès de jeunes handicapés moteurs et/ou dyspraxiques est proposée.