Le mouvement des gilets jaunes le révèle sur les ronds-points, la précarité et la misère ne sont pas moins dures à la campagne. Moins visibles, les maux des territoires ruraux se vivent dans l'isolement géographique, mais se nourrissent surtout de l'abandon des pouvoirs publics. Les travailleurs sociaux restent parmi les derniers représentants d'un Etat, de moins en moins, providence. [Résumé d'auteur]