[...] L'haptique (et donc aussi la psychologie des aveugles) a toujours été le parent pauvre de la psychologie. Les remarquables avancées dans les domaines de l'optique et de l'acoustique, aussi bien que l'importance pratique de la vue et de fouie, ont détourné l'attention des chercheurs d'un sujet apparemment peu pertinent. Ils ont travaillé aussi avec l'idée erronée que l'haptique n'appartient pas aux sens supérieurs, parce que, d'un point de vue biologique, l'organe du toucher se situe à un stade nettement inférieur à celui des organes perceptifs de la vue et de l'ouïe. [...] [Résumé d'auteur]