La France, comme plusieurs pays du globe, a développé un cadre légal pour veiller à l'accessibilité numérique de ses services publics de communication, qui repose sur la conformité avec des standards d'accessibilité. La thèse que est défendue dans cet article est que ces règles sont principalement focalisées sur le design de la forme et de la fonction des interfaces numériques, au détriment du design du symbolique, de l'usage et des relations. En préconisant une interface perceptible, utilisable, compréhensible et robuste, les règles ne regardent que la matérialité et l'utilité de l'artefact à concevoir. Quelques travaux en design accessible ont déjà pointé les limites de ces standards et recommandé un design accessible de l'usage. La réflexion est orientée vers un design accessible du symbolique.