Cet article s'intéresse aux débuts de carrière des sortants sans diplôme de l'enseignement supérieur, en fonction de leur voie de formation. L'échec à l'université est identifié comme un problème public et fait l'objet de nombreux travaux de recherche et politiques publiques. Les sortants sans diplôme des sections de technicien supérieur (STS) sont moins étudiés alors qu'ils sont, en proportion, aussi nombreux. Ce déficit d'attention pouvait, jusqu'à présent, se justifier par la meilleure insertion professionnelle des non-diplômés de STS. À partir des enquêtes Génération 1998 et 2010, cette étude montre que cet avantage a désormais disparu. [Résumé d'auteur]