L'auteure s'interroge sur l'efficacité de la Langue française parlée complétée (LfPC) en complément de l'implant cochléaire, du fait que l'implantation est de plus en plus précoce. Elle décrit la réorganisation cérébrale qui résulte de la privation auditive, puis de l'implantation. Elle explique ensuite le rôle de la plasticité cérébrale dans cette réorganisation et détermine la période critique pendant laquelle l'implantation est efficace. Enfin, elle démontre les bénéfices du duo implant cochléaire-LPC dans l'acquisition du système phonologique et des structures syntaxiques. [Texte intégral joint, accès restreint à l'INSHEA]