Avant 1804, le droit français s'avérait être un droit « obstacle », limitant considérablement voire totalement la vie civique du sourd, qui n'a été considéré comme un citoyen à part entière qu'avec le Code Napoléon. L'auteure retrace comment le droit est devenu favorable – égalitaire, voire compensateur – aux personnes dotées d'une surdité. Elle étudie l'influence des instances internationales dans les domaines du handicap, analyse le droit français en lien avec les personnes atteintes d'une déficience auditive, puis s'intéresse au nouvel enjeu juridique que constitue l'accessibilité.