1/Département des Sciences de l'éducation, ENS de Yaoundé 1/2/Enseignante à l'ENIEG, étudiante à l'université de Yaoundé 1/3/Enseignante à l'ENIEG, étudiante à l'université de Yaoundé
ISBN / ISSN:
ISSN 1957-0341
Année de publication:
2013
Date de publication:
01/01/2013
Résumé:
L'objectif de l'étude est de vérifier que les conditions d'apprentissage prises en compte par un centre d'accueil pour enfants de la rue au Cameroun peuvent déterminer le niveau d'ajustement scolaire de ces enfants. Les pratiques pédagogiques dans notre contexte s'appuient davantage sur une hypothèse ontologique. Selon celle-ci la réalité étant extérieure au sujet, celui-ci ne peut la construire car elle lui préexiste et est antérieure aux démarches que le sujet connaissant fait pour l'appréhender. L'enfant qui réussit dans ce contexte est celui dont l'habitus social est conforme à l'habitus scolaire, ce qui n'est pas forcément le cas pour l'enfant de la rue. Une telle approche débouche sur la nécessité de concilier deux habitus sociaux paradoxaux : l'un scolaire et l'autre non scolaire. Comment l'enfant de la rue peut-il parvenir à ajuster ces deux habitus paradoxaux ? Peut-on penser que la phobie scolaire est l'effet de l'incapacité d'ajustement de ces deux habitus ? The objective of the survey is to verify if the conditions of training taken into account by the transition home could determine the level of school adjustment of the street children. The educational practices in our context lean more on the ontological hypothesis. For this one the reality being outside to the topic, this one cannot construct it because she/it preexists him and would be previous to steps that the topic knowing made to fear it. The child who succeeds in this context is the one whose social habitus would be compliant to the school habitus, what is not necessarily the case for the child of the street. Such an approach clears on the conciliation of two paradoxical social habituses: school and non school. How will the child of the street succeed in adjusting the paradoxical habituses? Can one think that the school phobia could be the effect of the inability of adjustment of the two habituses? [Résumé de l'article]